CORRESPONDANTS HUMANITAIRES

Informer sur les crises humanitaires oubliées et mobiliser les jeunes dans le monde des médias

 

Le nouveau projet développé par l’équipe de CARE Luxembourg s’adresse aux lycéens du Grand-duché pour leurs offrir un accès inouï aux informations tout autour des crises et catastrophes humanitaires à travers le monde qui semblent parfois oubliées par un monde médiatisé et hyperconnecté. Les jeunes apprennent pourquoi les grandes crises ne font pas toujours la Une des journaux et s’informent d’une manière proactive sur les approches des acteurs humanitaires internationaux et luxembourgeois. Dans une dernière étape, les élèves peuvent élaborer eux-mêmes des projets journalistiques et deviennent ainsi CORRESPONDANTS HUMANITAIRES.

 

1. Comprendre les crises humanitaires oubliées​

 

Le projet s’appuiera sur le rapport de CARE « Breaking the Silence ». Ce rapport informe sur les 10 grandes crises les moins visibles de l’année précédente. CARE se rendra dans les lycées et, via des workshops, un état des lieux relatif aux connaissances des lycéens sur les crises humanitaires sera fait. Une confrontation entre la perception de la réalité des crises humanitaires et les enjeux des médias (surtout sur les mécanismes de filtrage des informations) permettra d’établir une base de travail. ​

 

2. Comprendre le rôle des médias​

 

Si on ne le voit pas sur le net, est-ce vraiment arrivé ? Pourquoi les crises humanitaires passent-elles inaperçues ?​

 

Que ce soit le nombre élevé de crises, le manque d’accès aux régions ou des problèmes de financement pour les médias, le fait est, qu’un grand nombre de crises humanitaires n’est pas médiatisé. Les médias jouent un rôle crucial dans la manière dont le public, les humanitaires et les organisations internationales peuvent répondre aux urgences et aux souffrances humaines. En conséquence, la diminution des budgets pour la couverture médiatique des crises humanitaires constitue une réelle menace pour la correspondance étrangère. Le manque de couverture médiatique rend ces crises inexistantes aux yeux du grand public, la protection et le financement d’une réponse humanitaire deviennent alors d’autant plus difficiles. Le lien direct entre crises humanitaires et médias est donc très fort et influence directement la réponse face aux crises humanitaires, ainsi que la perception de la réalité de la part du grand public. ​

 

3. Devenir CORRESPONDANTS HUMANITAIRES ​

 

Une fois l’état des lieux finalisé et le rôle des médias établi, commencera le travail des CORRESPONDANTS HUMANITAIRES. A travers des recherches et la rédaction d’articles, de blogs et/ou l’édition de vidéos, les élèves apprendront les différentes causes et typologies des crises, ainsi que les réponses humanitaires.

 

Ces correspondances humanitaires des jeunes seront, dans une dernière étape, offertes aux médias du pays. Le projet invite les médias classiques, les médias disponibles dans les écoles et/ou les nouveaux médias (digitaux) à collaborer avec les jeunes pour améliorer la couverture des crises oubliées.


CARE se rendra dans les lycées et proposera des workshops interactifs.​

 

Ces activités permettront aux jeunes de:​

  • Comprendre et connaître les crises humanitaires ​
  • Voir les différentes typologies et causes sous-jacentes​
  • Comprendre la réponse humanitaire luxembourgeoise ​
  • Comprendre les enjeux dans le monde ​
  • Voir le rôle des médias ​
  • Rédiger, éditer et publier un bulletin humanitaire, et/ou une vidéo, et/ou un interview, et/ou un reportage​

    Descriptif du projet

Participer

 

CARE propose de réaliser ce projet dans le cadre des activités extracurriculaires ou d’intégrer son engagement dans le programme des cours de “Vie et Société” des lycées.

Vous pouvez déjà vous préinscrire pour le projet CORRESPONDANTS HUMANITAIRES.

 

Contactez-nous et nous reviendrons vers vous dans les plus brefs délais.

 

Contact

  • Virginie de Romand, gestionnaire du projet 
  • Tél. : +352 26 20 30 91
  • deromand@care.lu

Le projet CORRESPONDANTS HUMANITAIRES bénéficie du soutien de la Direction de la coopération au développement et de l'action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes et le l'Oeuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte