Trop affamés pour jouer, pour apprendre et pour grandir

Bien qu’en cette fin d’année au Luxembourg la pandémie n’est pas complètement derrière nous, nous avons de bonnes raisons d’être plus positifs quant à l’avenir. Mais alors que les jours de fête approchent à grands pas, il n’y a qu’une seule préoccupation pour mes collègues et moi : Nous vivons une crise alimentaire mondiale inouïe et devons mobiliser tous nos moyens pour protéger le plus rapidement possible les enfants et les plus vulnérables.

Année après année, avant la pandémie, nous avons pu considérablement réduire le nombre d‘enfants sous-alimentés. Aujourd’hui, nos collaborateurs rencontrent toujours plus d’enfants dont la situation alimentaire se dégrade. Ils sont trop affamés pour jouer, trop faibles pour apprendre, trop atrophiés pour grandir. La faim menace de plus en plus la vie des plus petits.

Bien que le niveau de la malnutrition des enfants était déjà préoccupant avant la pandémie, c’est au début de l’année qu’une vraie urgence globale s’est développée et accélérée dramatiquement. Aujourd’hui, la vie de 41 millions de personnes dans le monde est menacée par la faim. Le besoin n’a plus été aussi grand depuis la deuxième guerre mondiale. Pour beaucoup d’entre eux, l’aide arrive déjà trop tard. Mais nous savons comment notre aide peut faire une différence dans la vie des enfants – aujourd’hui et demain.

Malgré cette période difficile, des mères du Niger témoignent comment, grâce à l’aide de CARE, elles ont vaincu la faim des enfants dans tout le village. Elles nous expliquent comment le soutien luxembourgeois leur a permis de réduire significativement la mortalité des nouveau-nés.

Même dans les pays les plus dramatiquement touchés, comme le Yémen, nous voyons comment notre aide peut rendre aux enfants la force de rire à nouveau. Au Niger, en Somalie, au Yémen, en Afghanistan… notre aide luxembourgeoise se poursuit à travers le monde et renforce la santé et la nutrition des enfants les plus vulnérables. Grâce à votre Don de Noël, nous pouvons continuer nos interventions et créer un réel impact.

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Exemples de dons


28 Euros

 

permettent par ex. à une famille réfugiée d’être approvisionnée de toute urgence en eau potable pendant 3 mois.

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50 Euros

 

permettent par ex. à un enfant de moins de 5 ans et sévèrement malnutri de recevoir de la pâte d’arachide riche en nutriments pendant deux mois.

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147 Euros

 

permettent par ex. à une famille dans le besoin de recevoir de l’eau, de la nourriture et le nécessaire pour survivre pendant un mois.

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Une fille tamise de la farine de manioc

« Aujourd’hui, nous éradiquons la malnutrition »

Nana Hadiza a douze ans. Elle vit au Niger, dans un village extrêmement pauvre et vulnérable. Elle a connu la faim et se souvient de la douleur et de l’épuisement qu’elle cause. Mais depuis que sa mère participe aux activités de CARE, ces expériences sont du passé. Même en temps de crise, sa mère arrive à nourrir ses enfants. Elle a établi sa propre source de revenu et peut désormais envoyer Nana à l’école. Les autres mères du village le confirment :

« La malnutrition des enfants était pour nous un problème récurrent mais depuis le début des activités de CARE, la malnutrition est presque éradiquée. Aujourd’hui nous sommes nous-mêmes en mesure d’éradiquer la malnutrition. Maintenant nous voulons servir d’exemples pour les autres villages. »

Et le plus grand souhait de Nana ?

« Je rêve de devenir institutrice. Et pour mon village, je souhaite que nous soyons tous heureux ! »


Santé et nutrition en temps d’urgence absolue

CARE est depuis de longues années active au Yémen et en Afghanistan. Reconnues et respectées par la population, les équipes restent avec les plus vulnérables lors des crises critiques. Au Yémen, la population a désespérément besoin d’aide. Actuellement, la vie de 400 000 enfants est menacée par la faim. 11 millions d’enfants - 4 enfants sur 5 - ont besoin d’aide. CARE Luxembourg y soutient des projets d’urgence depuis 4 ans et nous espérons intensifier notre activité en 2022.

En Afghanistan, l’hiver arrive rapidement et met la survie de 3 millions d’enfants en jeu. Avant même le début de la crise humanitaire d’août, plus de 18 millions de personnes avaient besoin d’une aide d’urgence pour survivre, soit près de la moitié de la population afghane. Depuis, il y a une augmentation des déplacements forcés et une aggravation dramatique de la pauvreté (19 ménages sur 20 ont une consommation alimentaire insuffisante).

En ce moment, nous sommes en train de préparer notre premier projet luxembourgeois pour venir en aide aux familles. Lors des évaluations des besoins les plus urgents, nos équipes rencontrent le désespoir et la peur des mères face à l’arrivée de l’hiver : « Je crains que l‘hiver va tuer mes enfants. Je n’ai pas de provisions pour l‘hiver. Quand le froid arrivera nous serons sans nourriture et avec les prix élevés nous ne pourrons rien acheter. Les pauvres, comme nous, ne pourront jamais survivre dans ces conditions. » Zakia, 52 ans

Un enfant de 18 mois réfugié dans un camp au Yemen