Une femme en Somalie tient son bébé dans ses bras

Une catastrophe alimentaire se propage sous nos yeux

Les mères sont au centre de l'aide humanitaire de CARE

À quoi ressemblera le monde lorsque nous serons enfin libres de l‘affronter à nouveau ? Il semble qu‘il n‘y aura pas de retour à la normale. Caché, pourtant sous nos yeux, le nombre de personnes dont la vie est menacée par la faim connaît une augmentation catastrophique.

Yémen, Soudan, Niger ou Somalie - les appels à l‘aide urgents qui nous parviennent s‘accumulent. Plusieurs famines menacent parallèlement. L‘ampleur des besoins et le manque de soutien international sont alarmants. (UN WFP/FAO, mars 2021). La particularité de la situation actuelle est qu’il y a plusieurs crises en même temps auxquelles les mères et enfants vulnérables ne peuvent pas échapper.

Des conflits et attaques violentes : au Niger et en Somalie les attaques envers les populations sont de plus en plus fréquentes et poussent les familles à abandonner leurs villages, terres et moyens de subsistance.

COVID-19 : avec les restrictions de déplacement et une rupture économique quasi-totale, les familles vulnérables perdent leurs revenus et ne peuvent plus nourrir leurs enfants.

Des évènements climatiques extrêmes : les conditions météorologiques sont de plus en plus extrêmes. Des périodes de sécheresse plus longues et des pluies courtes mais intenses ne permettant pas au sol très sec d’absorber l’eau entrainant des inondations et destructions de plantations. Dans le contexte actuel, chaque perte de récolte met directement la survie des familles en question.

Criquets : la Somalie connaît actuellement une invasion de criquets dévorant sur son passage tous les jours l’équivalent de ce que des milliers d’enfants auraient besoin pour se nourrir.

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Les mères au centre: sauver, protéger et renforcer

Le besoin semble accablant. Les crises sont trop nombreuses et trop complexes, les dangers trop grands. Dans des pays comme le Niger ou la Somalie, la faim, les violences sexuelles, les mariages forcés et les risques de santé affectent particulièrement les jeunes enfants, les filles et les mères.

CARE distribue une aide d’urgence appropriée et prend soin de protéger les femmes et les filles. Mais par la suite, ce sont les mères qui jouent un rôle crucial dans la lutte contre la faim.

Au Niger, comme en Somalie, elles sont au centre de l‘aide. Car si elles sont assez fortes, les mères peuvent allaiter leurs enfants et si elles ont assez de connaissances, elles peuvent nourrir leurs enfants sainement. Si les mères peuvent alors aussi gagner de l‘argent elles-mêmes et améliorer leur récolte, elles deviennent les garantes d‘un avenir sûr pour toute la famille.


Votre don fait la différence

30 Euros


permettent p. ex. d’approvisionner 3 enfants atteints de malnutrition grave avec une alimentation thérapeutique.

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60 Euros


aident p. ex. à équiper un centre de réhabilitation nutritionnelle pour enfants et mères.

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100 Euros


permettent p. ex. à un groupe de 7 mères d’apprendre à cultiver des semences BIO fortifiées : du mil, niébé et des légumes feuilles traditionnelles (très riche en fer, zinc…).

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200 euros


pour un « colis épargne » qui aide p. ex. les mères vulnérables à créer un Groupe d’épargne et de crédit. Ainsi elles pourront elles-mêmes faire face à la prochaine sécheresse.

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Les « Mamans lumières » combattent la faim

Au Niger, presque la moitié des enfants souffre de malnutrition chronique et un enfant sur six de moins de cinq ans souffre de malnutrition aiguë. Dans les régions où CARE Luxembourg intervient avec le projet « Mamans lumières » pour combattre la malnutrition, ces chiffres sont encore plus élevés.

Depuis 3 ans Hassia est une « Maman Lumière ». Elle a appris à mesurer le tour de bras des enfants afin de déterminer s‘ils souffrent de malnutrition. Par la suite elle donne des cours de deux semaines aux mères dont les enfants souffrent de malnutrition. Celles-ci apprennent comment préparer des repas sains et nutritifs et comment éviter des maladies potentiellement dangereuses pour les enfants affaiblis.

« Je suis très fière de ce que nous avons pu faire ces dernières années. Nous avons moins de cas de malnutrition et pratiquement aucun de nos enfants ne souffre de malnutrition aiguë. Je continuerai mon travail jusqu‘à ce que tous les habitants de notre village soient en bonne santé et heureux. »