dayCARE 2018: Vous sentez le changement ?

Pour sa neuvième édition, le dayCARE continue son récit de succès : le 24 octobre, plus de 300 jeunes découvrent les métiers et carrières qu’offrent 90 entreprises installées au Luxembourg tout en mobilisant un don total de 35.000 euros au profit de la protection de la santé des nouveau-nés et leurs mères au Niger et au Laos. L’orientation professionnelle dans le contexte de la digitalisation reste le plus grand défi des jeunes, des entreprises et du dayCARE.

 

Le principe du dayCARE est simple et inchangé depuis 9 ans : Pendant la journée du dayCARE, les élèves suivent une journée de stage auprès d’une entreprise de leur choix pour se faire une idée précise des perspectives professionnelles. Les entreprises accueillent un ou plusieurs élèves qui peuvent ainsi découvrir l’attractivité du marché du travail luxembourgeois et la dynamique des métiers du secteur privé. Les stagiaires sont rémunérés par l’entreprise avec un don pour l’organisation humanitaire CARE qui soutient la formation professionnelle de jeunes sages-femmes au Niger et au Laos.

 

Le contexte a changé : le Luxembourg vers une « smart nation »

Malgré toute la continuité pendant ces dernières neuf années, le dayCARE fut toujours un reflet de la situation actuelle de l’économie luxembourgeoise. Ceci est particulièrement vrai pour l’édition 2018. Sur son chemin vers une « smart nation » le Luxembourg est entré dans une phase de transition qui touche les entreprises de toutes tailles. Du menuisier au banquier, on parle d’une « révolution digitale » qui affecte un secteur après l’autre. Les secteurs se développent à vitesse et intensité différentes de sorte que certains métiers s’adaptent, d’autres disparaissent et de nouveaux métiers les remplacent.

 

« L’orientation professionnelle a fondamentalement changée »

« Nous vivons une époque de la « digitalisation » où l’orientation professionnelle des jeunes a fondamentalement changée. Les jeunes se trouvent face au défi que les carrières et métiers pour lesquelles ils s’intéressent aujourd’hui, auront profondément changé au moment où ils souhaitent entamer leur carrière professionnelle. » explique le directeur de CARE, Frédéric Haupert. « Dans une telle situation, les entreprises se préparent et s’adaptent avec la formation continue de leurs employés. Pour les jeunes il faut plutôt parler d’une orientation continue, afin qu’ils ne perdent jamais le contact avec la réalité du monde du travail en transformation. Le dayCARE est une première étape essentielle dans cette direction. »

 

L’engagement social des jeunes et des entreprises

Mais le changement du travail ne se fait pas de façon isolée. Il a lieu dans un monde qui, lui-même, est en train de changer et aura besoin d’une jeune génération socialement engagée pour surmonter les défis d’aujourd’hui et de demain. Pendant les semaines qui précèdent le dayCARE, l’équipe de CARE présente son travail humanitaire et le fonctionnement du dayCARE à plus de 2.000 élèves dans 14 lycées luxembourgeois. Pendant le dayCARE, les jeunes effectuent un stage dans une entreprise et l’entreprise récompense leur engagement avec un don pour CARE qui assure la formation de jeunes sages-femmes au Niger et au Laos. Avec cette formule unique, le dayCARE réunit les motivations sociales et la curiosité des jeunes pour le monde du travail et arrive ainsi à mobiliser les jeunes proactifs, intéressés et engagés.

 

Nouveaux besoins, nouveaux partenaires : le dayCARE 2019

Les dernières années ont montré que les besoins dans le domaine du recrutement et de l’orientation professionnelle ne cessent d’augmenter dans un contexte où la digitalisation affecte de plus en plus le marché de l’emploi. Le dayCARE fait face à ce changement en établissant des nouveaux partenariats avec l’IMS – Inspiring more sustainability, le réseau leader des entreprises engagées en matière de responsabilité sociétale des entreprises, et le Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Économie sociale et solidaire ainsi que le Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse.

« L’équipe de CARE, qui organise le dayCARE depuis neuf ans, a ressenti le changement qui est en train de se produire et c’est ensemble avec ces trois partenaires que nous allons pouvoir y répondre à partir de l’année prochaine. Le dayCARE sera enrichi avec des éléments supplémentaires pour servir au mieux les besoins des jeunes et des entreprises tout en soutenant les projets de CARE pour la santé maternelle au Laos et au Niger. Nous nous réjouissons d’avance de cette nouvelle coopération », explique Frédéric Haupert.