Les 1000 premiers jours de la vie

Votre don pour la vie des nouveau-nés et des mères


Les 1000 premiers jours de la vie

Lorsqu’un enfant naît dans une situation de crise, de pauvreté extrême et de faim, les premiers jours de la vie – qui sont pourtant si importants pour la santé et le développement d’un enfant – deviennent très, très longs. Dès le premier jour de la grossesse et chacun des jours qui suivent, les parents craignent pour la vie de leur enfant. La faim et le sous-développement les touchent de plein fouet. Dans les centres de santé, des cas de femmes enceintes et de nouveau-nés trop faibles pour faire face à la situation éprouvante deviennent une réalité toujours plus présente, comme actuellement au Soudan, en Afghanistan et en Syrie.

Leurs inquiétudes deviennent insupportables lorsque les centres de santé ferment car le risque que l’enfant et la mère ne survivent pas à l’accouchement est bien réel. En ces moments de peur et de détresse, il est important pour CARE Luxembourg de rester aux côtés des enfants et des mères.

La situation actuelle au Soudan est particulièrement dramatique. Loin de l‘intérêt des médias, la plus grande crise humanitaire de notre époque s’est développée à grande vitesse. Des millions de personnes sont en fuite, le système de santé s’effondre.

« Quand il fait nuit, nous devons utiliser une grande torche pour voir quelque chose, pour accompagner une femme pendant l’accouchement. Mais le plus difficile, c’est quand la mère ou l’enfant rencontrent des difficultés auxquelles nous ne sommes pas préparés et qu’ils ne survivent pas. Cela arrive malheureusement trop souvent et nous ne pouvons rien faire. » C’est ainsi que l’une de nos sage-femmes au Soudan décrit son engagement au quotidien.

Avec l’aide de CARE, les maternités sont mieux équipées et, surtout, les sage-femmes reçoivent une formation continue. Cela leur donne de véritables « super-pouvoirs » qui leurs permettent de sauver des vies.

Notre ambition est d’être là pour les nouveau-nés et leurs mères qui vivent dans les crises les plus cruelles, dans la plus grande détresse, la guerre et la pauvreté. Pour cela, nous avons besoin de votre soutien, car sans dons, notre aide n’est pas possible.

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Exemples de dons


50 euros

 

participent p.ex. à la fourniture des vaccinations vitales pour les nouveau-nés dans les régions vulnérables.

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70 euros

 

aident par ex. à soutenir l’approvisionnement des maternités en eau potable dans les zones reculées.

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110 euros

 

permettent p.ex. de transporter des médicaments vers des cliniques particulièrement difficiles d‘accès.

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260 euros

 

permettent p.ex. à une sage-femme de travailler dans un centre de santé éloigné pendant une semaine.

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"Le bonheur des gens me fait chaud au coeur"

Le conflit au Soudan se poursuit de plus en plus violemment. Dans de nombreux endroits, les équipes de CARE étaient les seules à rester aux côtés de la population. A Gorlanbang, une communauté a été coupée de tout soutien pendant dix ans. La seule façon d‘accéder à ce village perché dans la montagne est de conduire pendant environ cinq heures (à travers des points de contrôle militaires), puis de randonner 3 heures à dos d‘âne ou de chameau.

Sur place, CARE a construit une clinique de santé et de nutrition, formé et soutenu des assistants de santé, des pharmaciens, des sage-femmes, des assistants en nutrition et des bénévoles de santé communautaire. CARE apporte aussi du matériel, des fournitures et des médicaments malgré les difficultés d’accès. CARE a recruté la seule médecin de la clinique, la docteur Gisma Awad Hassan Rwah. Elle décrit comment son travail sauve des vies :

Pourquoi avez-vous choisi de devenir médecin ?

J'ai choisi de devenir médecin car c'est un métier très important. En tant que médecin, je peux aider les personnes qui souffrent, qui sont malades et même ceux qui souffrent psychologiquement. C'est un beau travail.

Pourquoi avoir choisi de venir à Gorlanbang, une région éloignée de chez vous et si difficile d‘accès à cause de la guerre ?

Parce qu’il y a tellement de besoins ici dans cette région. Je voulais aider les gens et j‘ai été la première médecin à venir ici en plus de dix ans. Cela fait maintenant presque un an et j’ai l’impression de faire partie de la communauté. La clinique est ouverte cinq jours par semaine. Je suis donc la seule médecin à être de garde tous les jours et à tout moment. En cas d'urgence, la nuit ou pendant mes jours de congé, je vais quand même aider. Récemment, nous avons eu des urgences tard dans la nuit ou très tôt le matin, comme des accouchements compliqués amenés à la clinique. J‘ai également été appelée à deux reprises pour des accouchements – à chaque fois, la mère et le bébé s’en sont sortis sains et saufs. La plupart des femmes choisissent d’accoucher à domicile avec des sage-femmes traditionnelles. Mais nous les encourageons à venir ici, car nous disposons de médicaments et d’un soutien médical. Nous fournissons également des vaccins à tous les enfants.

Qu’est-ce qui vous rend heureuse ?

Le bonheur des gens. Cela me fait chaud au cœur. Quand je sens que les gens sont heureux, toute ma fatigue disparaît en sachant que les gens sont en bonne santé.


En Afghanistan : au cœur de la santé maternelle et infantile

 

Au début, il n’y avait que neuf containers vides dans le désert d’Afghanistan. Grâce au soutien de CARE Luxembourg, nos collaboratrices et collaborateurs ont construit deux centres de santé performants.

En quelques mois seulement, les médecins, les aides- soignants et les sage-femmes ont transformé ces simples structures en cliniques de dernier recours pour la population en pleine crise humanitaire.

Les principaux services fournis dans les centres identifiés sont les soins de santé primaires (traitement des maladies courantes, services de santé maternelle et néonatale et vaccination des enfants) :

Les deux centres ont atteint 685 enfants malades et 529 ont fait l'objet d'un dépistage de la malnutrition :

  • 83 enfants ont bénéficié d'un soutien nutritionnel,

  • de nombreux accouchements ont été encadrés médicalement,

  • 454 femmes enceintes et allaitantes ont reçu des conseils de santé et nutrition,

  • au moment où une série de tremblements de terre touchait le pays, une équipe mobile du projet a pu intervenir pour assister les familles (photo ci-contre).

 

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