Une solidarité qui fait la différence dans ces temps sombres

Pour l’année 2022, nous nous attendons à ce que le nombre de personnes qui ont besoin d’aide pour survivre en dignité brise à nouveau tous les records. Ceci ne prend pas encore en compte les terribles conséquences de la guerre en Ukraine, les 12 millions de personnes qui ont été forcées de quitter leur maison pour sauver leur vie. Ceci ne prend pas non plus en compte l’impact sur la population toute entière de ce pays si courageux.

Et encore, nous observons que les conséquences cruelles de la guerre vont beaucoup plus loin. Des familles au Yémen et en Somalie, qui vivent déjà une crise alimentaire sans précédent, risquent de tomber dans la famine.

Les importations du blé sont perturbées, le stock est vide. Le constat est le même pour les grandes organisations humanitaires qui achètent jusqu’à 50 % de leur aide alimentaire en Ukraine et en Russie.

A cela s’ajoute la hausse des prix des denrées alimentaires au niveau mondial qui a déjà aujourd’hui un impact dévastateur sur l’alimentation des plus vulnérables dans des pays en crise comme le Niger.

En conséquence, il y a moins de nourriture, des prix qui s’envolent, moins d’aide et plus de besoin. Il n’y a clairement pas de hiérarchie entre les besoins essentiels des familles Ukrainiennes, Somaliennes, Yéménites ou Nigériennes. Mais elles sont toutes terriblement impactées par la guerre.


Pour sauver des vies, il n’y a pas de hiérarchie entre les crises

Alors que nous continuons, grâce à votre soutien, à étendre notre aide en Ukraine et dans les pays voisins pour apporter un soutien psychologique aux enfants traumatisés, fournir de la nourriture et d‘autres biens de première nécessité et protéger les femmes contre les violences sexuelles, nous ne devons pas non plus relâcher notre engagement dans d‘autres régions en crise :

Au Yémen, en Somalie et en Afrique de l‘Ouest, le nombre d‘enfants souffrant de la faim augmente de manière dramatique. Là aussi, notre aide depuis le Luxembourg est requise.

Vous avez la possibilité d‘utiliser votre don pour la cause qui vous tient particulièrement à coeur ou de soutenir globalement l‘action de CARE. Chaque contribution est précieuse.


Votre don pour l‘Ukraine : CARE poursuit son aide

 

En Ukraine et dans la région, CARE a créée un réseau d’organisations partenaires pour apporter son aide de manière effi cace et rapide. Ainsi, l’aide d’urgence est distribuée aux populations : nourriture, kits d’hygiène, couches, eau, matériel médical. Des abris collectifs ainsi qu’un centre d’aide psychosocial ont été créés pour soutenir celles et ceux traumatisés par la guerre.

Aux frontières de la Roumanie et de la Pologne, CARE aide à accueillir les réfugiés dans des tentes chauffées, installe des toilettes, distribue de la nourriture et offre un soutien psychosocial. Nous portons une attention particulière aux femmes et aux enfants, plus vulnérables face au risque d’exploitation et de violences, en installant par exemple des espaces qui leur sont réservés, notamment pour permettre aux mères d’allaiter.

Pour soutenir cette action, vous pouvez faire un virement avec la communication « Ukraine » ou faites un don en-ligne.

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Votre don pour l‘aide d‘urgence: Venir en aide aux enfants malnutris au Yémen et en Somalie

 

Dans ces deux crises alimentaires, le soutien de CARE Luxembourg se focalise sur l‘essentiel pour assurer la survie des enfants et des femmes enceintes.

Au Yémen, où 2,2 millions d‘enfants sont sévèrement malnutris, nous soutenons l‘équipement des centres de santé et l‘accès à l‘eau potable pour les communautés vulnérables et dans une école primaire.

En Somalie, nous venons en aide à plus de 5.600 jeunes enfants et nouveau-nés malnutris qui sont pris en charge dans des centres de santé et de nutrition. Les cas de malnutrition moins sévères reçoivent un colis de nutrition thérapeutique pour un mois.

Pour soutenir cette action, vous pouvez faire un virement avec la communication « Enfants malnutris » ou faites un don en-ligne.

 

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Votre don pour le Niger: Aider les enfants à survivre les 1 000 premiers jours de leur vie

 

Le Niger est actuellement sous l’empreinte de la pire crise alimentaire depuis plus de dix ans. Dans de telles situations, les vies des femmes enceintes et des nourrissons sont les plus menacées.

C’est pourquoi le projet de CARE Luxembourg se concentre sur les 1 000 premiers jours d’un enfant en apportant des soins et une alimentation riche, avec notamment la construction des maternités, la formation des sage-femmes, l’amélioration de la nutrition des enfants et le renforcement économique des mères. Ces actions aident à raccourcir la « période de faim » - les mois entres les récoltes pendant lesquels les familles vulnérables ne peuvent plus assurer l’alimentation des enfants.

Pour soutenir cette action, vous pouvez faire un virement avec la communication « 1 000 premiers jours de la vie » ou faites un don en-ligne.

 

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Exemples de don


35 euros

 

soutiennent p.ex. l’encadrement psychosocial des enfants traumatisés à 2 jeunes filles dans un camp de réfugiés de bénéficier d‘un suivi psychologique ciblé.


80 euros

 

permettent p.ex. de traiter deux enfants sévèrement malnutris avec de la nourriture thérapeutique.d’accueillir 5 filles dans un centre CARE situé dans un camp de réfugiés, où elles participent au sport et à d‘autres activités de loisirs pour gagner en confiance et force.


140 euros

 

assurent p.ex. un accès à l’eau potable à 7 enfants dans leur école.


La guerre en Ukraine et la vie d’Omer au Yémen

Comment est-il possible que la guerre en Ukraine ait un impact sur la vie d‘Omer, un garçon de 9 ans, au Yémen ? Depuis six ans la population du Yémen souffre d’une guerre, qui non seulement prend les civils comme cibles, mais engendre la plus grande crise humanitaire de notre temps.

Parmi les 24 millions de yéménites, 17 millions ont besoin d’aide. 2,2 millions d’enfants sont sévèrement malnutris.

La catastrophe du moment vient du fait que le Yémen importe 90 % de son blé de l’Ukraine et de la Russie. Depuis ces dernières semaines, la nourriture se rarifie et les prix augmentent drastiquement. En conséquence, 2 familles sur 3 ont réduit leur nombre de repas par jour, 71 % se sont endettés pour payer de la nourriture et 57 % des parents ont réduit ce qu’ils mettent dans leurs assiettes pour en donner plus à leurs enfants. Le nombre d’enfants qui doivent travailler pour nourrir leur famille augmente aussi dramatiquement que les mariages des mineurs.

Depuis la mort de son père dans un accident, Omer doit travailler pour soutenir sa famille. Dès qu’il commence à raconter son travail, on constate à quel point les histoires des guerres en Ukraine et au Yémen se ressemblent.

Un constat douloureux. « Un jour, il y a eu des tirs alors que je vendais des vêtements dans la rue, une balle est passée à côté de moi, mais Dieu m‘a sauvé comme d‘habitude ».