Votre don pour les femmes enceintes et les enfants oubliés par le monde

« La vie dans une situation de conflit a de graves répercussions sur les femmes et les enfants. Les enfants doivent encore naître et les nouveau-nés doivent être nourris, et il est dévastateur d’entendre parler d’hôpitaux évacués avec des bébés dans des incubateurs laissés à l’intérieur. » Ces propos rapportés par notre collègue Kate Maina-Vorley témoignent de l’horreur de la situation au Soudan.

 

La violence et les conflits sévissent dans les régions oubliées du monde sans attirer l’attention. Pourtant les enfants et les femmes endurent des souffrances infinies.

 

Au Soudan, un drame humain se poursuit depuis des semaines. Ces jours-ci, à Khartoum la capitale du pays, il est estimé que près de 219 000 femmes enceintes sont privées de soins médicaux en raison des combats et de la violence dans les rues. Elles ne prennent plus le risque de s’aventurer en dehors de leurs maisons car la plupart des centres de santé sont désormais fermés.

 

A cela s’ajoute les plus de trois millions d’enfants de moins de cinq ans victimes de malnutrition et les 610 000 enfants qui souffrent de malnutrition aiguë sévère. Il n’y a pratiquement aucune possibilité de fournir des soins médicaux aux enfants affaiblis dans un tel contexte de violence.

 

80% des projets d’aide de CARE continuent pourtant d’être dispensés sur le terrain grâce à l’engagement et la détermination de nos collègues et ce malgré les combats. Dans les 47 centres de santé, ils fournissent une assistance nutritionnelle aux enfants et soutiennent les femmes enceintes et allaitantes. Le Soudan n’est pas un cas isolé où la population est prise entre les fronts et tente de survivre. Au Myanmar, la violence pousse une grande partie de la population vers la malnutrition. Ici, comme partout ailleurs, l’aide de CARE suit des principes stricts de qualité et de neutralité.

 

Depuis le Luxembourg, nous soutenons directement la prise en charge des femmes et des enfants dans ces centres de santé. Grâce à l’aide du Luxembourg, grâce à votre don, CARE peut intervenir là où les plus faibles risquent d’être pris au piège entre la violence et la faim.

 

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Exemples de dons

 

30 euros

 

permet p.ex. de distribuer un colis d'hygiène à une famille au Myanmar qui souffre de la faim et du déplacement.

 

50 euros

 

permet p.ex. de soutenir une aide et un espace sûr dans lequel les enfants et les femmes sont protégés de la violence.

 

83 euros

 

permet p.ex. le traitement de 10 enfants de moins de 5 ans qui sont atteints de malnutrition sévère au Soudan .

 

160 euros

 

permet p.ex. l'approvisionnement d'une clinique en médicaments et matériels nécessaires pendant 2 jours.


Mon fils Daw a été sauvé

 

« Mon fils Daw al Bait a 1 an. Je suis restée avec lui au centre de stabilisation de CARE pendant 21 jours, car il souffrait de malnutrition sévère avec des complications médicales. Il est de nouveau en bonne santé et peut quitter le centre, je suis heureuse », raconte Jedd, sa mère. Soutenue par CARE, ce centre de stabilisation basé au Soudan fournit des soins hospitaliers aux jeunes enfants et a été qualifié de « centre d’expertise » par le gouvernement. Il est entretenu et supervisé par CARE qui assure la fourniture d’équipements médicaux et offre une formation au personnel.

 


Myanmar : aux côtés des femmes et filles oubliées

 

 

Alors que les familles à travers le Myanmar étaient déjà fragilisées par la pauvreté extrême et le changement climatique, l’éclatement du conflit dans le pays en 2022 a considérablement aggravé la situation. Depuis, les cas de violences sexuelles contre les femmes et filles sont montés en flèche !

 

CARE Luxembourg concentre son aide sur la protection et les besoins essentiels des femmes et des filles. Il a été décidé d’établir au moins un nouvel « espace ami des femmes et des filles » et d’en soutenir d’autres qui existaient déjà. Le but est d’atteindre 2 000 femmes et filles avec des services adaptés, y compris la distribution de kits de dignité, de kits d’hygiène et l’encadrement des cas de violence contre les femmes et les filles.


Sauvés In Extremis

 

 

Après avoir marché 50 kilomètres, Gero est arrivée à l’hôpital de Boma. Au moment de son arrivée, la femme enceinte de 33 semaines avait des saignements intermittents. Elle a été immédiatement admise et l’équipe médicale a pratiqué une césarienne pour sauver la vie de Gero et de son bébé.

 

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