© Basma Ali/CARE

A NOËL : PROTEGEZ LES FILLES AVEC VOTRE DON

En 2023, l’une des choses les plus dangereuses qu’une personne puisse faire est de naître fille dans un pays en situation d’urgence humanitaire.

 

Les filles sont les plus susceptibles de devenir la cible de violences et d’abus. Elles sont les premières à devoir quitter l’école et souvent les dernières à se nourrir dans les familles. La faim et l’insécurité poussent les familles à marier leurs filles à un jeune âge. L’accès aux soins médicaux devient difficile, voire impossible. C’est pourquoi notre travail en faveur des filles est plus crucial que jamais.

 

Nous approchons de la fin de l’année à grands pas. Ce fut une année particulièrement éprouvante pour nous en tant qu'organisation d'aide humanitaire. Le soutien en Turquie, en Syrie, au Maroc, à Gaza et en Ukraine a tout exigé de nos équipes. A ces crises violentes s'ajoutent des drames humains terribles qui menacent de tomber dans l’oubli.

 

Plus que toute autre période de l’année, Noël est le temps du don et l’occasion de protéger les plus fragiles. Grâce à votre générosité, vous pouvez nous aider à sécuriser les filles des pays en situation de crise humanitaire.

 

C’est le cas de la jeune Mona dont la vie s’éclaircie grâce à vous. Depuis sa naissance au Yemen, cet enfant n’a connu que la guerre et la faim.  Jusqu’à l’arrivée des aides de CARE, il était impensable pour elle de se rendre à l’école en toute sécurité.

 

L’effet de votre aide est concret et tangible : Mona fréquente désormais l’une des nombreuses écoles rénovées par CARE avec le soutien du Luxembourg. Grâce aux installations sanitaires, elle peut continuer à se rendre dans son établissement depuis qu’elle a atteint la puberté. Cela réduit la probabilité qu’elle doive se marier alors qu’elle n’est encore qu’une enfant et de tomber enceinte.Comme pour Mona, l’aide du Luxembourg atteint, entre autres, plusieurs centaines de filles au Yémen et bien plus de 1 000 au Niger où CARE garantie la nutrition des filles et les renforce pour les protéger du mariage précoce et de la grossesse.

 

Nous constatons cet effet dans de nombreux projets d’aide que CARE Luxembourg lance lors de crises humanitaires. Grâce à votre don, nous pouvons continuer notre travail pour protéger les jeunes filles.

 

Merci du fond du cœur pour votre générosité et joyeuses fêtes !

 

Donnez maintenant


Exemples de dons

 

 50 euros

 

contribuent p.ex. à former des enseignants pour mieux encadrer des filles traumatisées par la violence ou d’autres expériences de la guerre.

 

75 euros

 

permettent p.ex. à 6 filles au Yémen d’aller à l’école en sûreté.

 

100 euros

 

contribuent p.ex. à la formation des volontaires de santé des villages au Niger qui peuvent ainsi mieux prendre en compte les besoins médicaux des filles.

 

180 euros

 

aident p.ex. à protéger les filles du mariage et des grossesses précoces. Leurs mères sont renforcées, les responsables de villages et les pères sont formés, la parole des filles est écoutée.


Votre don et notre engagement pour le bien-être et la protection des filles

Rien qu’au Niger, une fille sur trois est encore mariée avant l’âge de 15 ans. Les conséquences sont dramatiques et ressemblent à celles qu’on observe dans d’autres crises : les filles ne vont plus à l’école et n’auront, plus tard, aucun revenu propre. Elles tombent enceintes, bien qu’elles ne soient elles-mêmes encore que des enfants. Les grossesses précoces entraînent souvent des conséquences néfastes pour la prochaine génération : leurs enfants risquent de souffrir davantage de malnutrition et de problèmes de santé. Ils sont encore plus souvent exposés à la violence. Un cercle vicieux.

 

CARE travaille de manière globale et compréhensive pour protéger les filles : les écoles sont transformées pour que les filles puissent continuer à y aller. Le transport scolaire est organisé d’une manière qui aide à garantir la sécurité des filles. Nous impliquons les responsables des villages et les parents avec succès pour donner aux filles toute leur chance de mener une vie en toute sécurité. En plus, nous soutenons les communautés pour assurer l’amélioration durable de la nutrition et des soins de santé des filles.

 

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Saheel et ses amis

 

 

Dans un village de l'ouest du Niger, Saheel et ses amis se retrouvent chaque semaine après l'école. Ils ont fondé un groupe d'épargne CARE auquel ils contribuent ensemble. Ils se soutiennent lorsqu'un membre du groupe présente une nouvelle idée qui leur permettra de gagner leur propre revenu. Enfin, ils produisaient des bonbons qu’ils revendaient ensuite à profit. Ils ont copié l'idée de leurs mères, qui sont également soutenues par CARE. Autant de petits pas qui renforcent la position des filles et protègent ainsi leurs droits.


Malak va à l'école

 

 

Avant le lancement du projet CARE à l'école de Malak au Yémen, les filles étaient contraintes d'étudier en plein air, exposées à la chaleur et aux insectes, sans aucune protection. De plus, elles devaient parcourir de longues distances à pied pour rentrer chez elles, notamment pour aller aux toilettes. Dans le cas de Malak, ce trajet était particulièrement long, la forçant à faire un choix difficile entre ne pas aller aux toilettes ou rester à la maison. CARE a répondu à ces défis en construisant des salles de classe et des toilettes pour les filles et les garçons. Grâce à ce projet, les enfants ont désormais accès à de l'eau propre, et les enseignants ont été formés pour encadrer et soutenir les filles affectées par un traumatisme ou un acte de violence.

 

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Le sort des négligés dans les crises oubliées

Face aux nombreuses crises actuelles, les familles qui souffraient déjà le plus sont menacées d'oubli. La guerre et la famine au Yémen, tout comme la situation désespérée des familles en Syrie ou au Niger, en font partie. La protection des filles et leur accès à l'éducation et à des soins de santé dignes sont trop souvent négligés compte tenu de la grande détresse - sans même parler des besoins des enfants physiquement ou mentalement défavorisés.


Une force qui inspire et donne de l’espoir

« Les personnes handicapées, comme moi, doivent être représentées. C'est pourquoi je souhaite partager mon histoire », déclare Souad, réfugiée syrienne qui souffre d'une grave déficience visuelle.

 

« Je peux apporter un changement. Ma communauté vient spécifiquement à mes séances, car je partage aussi mes expériences avec un handicap. J’explique comment j’ai surmonté l’impact psychologique du traumatisme que j’ai subi. Je suis une fille aveugle qui a survécu à une guerre, la faim, le déplacement, la perte de ma maison et de mon frère et un tremblement de terre. » Souad est devenue aveugle à l’âge de onze ans, au moment où la guerre en Syrie a commencé. Lorsque la sécurité s’est détériorée, Souad et sa famille ont fui Alep vers la campagne. Ici, pour la première fois, elle a ressenti la faim. Ils ont donc décidé de fuir vers la Turquie. « Quand nous sommes finalement arrivés en Turquie, nous étions épuisés. » La veille du tremblement de terre du 6 février 2023, elle a eu un accident. « J’ai eu un traumatisme crânien et je n’ai pas pu dormir cette nuit-là et j’ai ressenti le séisme dès le début. Grâce au soutien de CARE, j’ai pu devenir mobilisatrice communautaire et je sensibilise ma communauté à des sujets tels que le mariage précoce, la violence contre les femmes et la protection de l’enfance. »

 

En 2024, CARE Luxembourg restera aux côtés de filles comme Souad, en Turquie et en Syrie.

 

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